Projet B.A.C. IDF
La logistique est une fonction indispensable au fonctionnement d’un territoire. C’est elle qui permet l’approvisionnement des commerces, des activités économiques, des habitants, des hôpitaux… Elle génère des flux de véhicules pour la collecte des marchandises, leur livraison au point de destination ou le transit d’un territoire à l’autre.
Mais les livraisons urbaines impactent aussi la ville, et notamment la région Île-de-France, en participant à la congestion, en émettant des Gaz à Effet de Serre et des polluants locaux, en générant du bruit et des risques de conflits d’usage de l’espace public.
La réglementation locale, qui organise sur le territoire des communes, la circulation et le stationnement des véhicules de livraison, a un rôle essentiel. Elle permet de mieux accueillir ces activités, de limiter certains usages qui sont considérés comme trop dangereux ou perturbants pour les riverains, de prendre en compte la configuration physique du territoire, mais aussi de permettre dans les meilleures conditions le fonctionnement des activités économiques.
Cette réglementation se traduit par des arrêtés municipaux et par une signalisation horizontale et verticale qui doit nécessairement être en cohérence avec les arrêtés.
Dans un territoire urbain dense comme celui de la région Ile-de-France, les véhicules de livraison traversent souvent plusieurs communes. Les professionnels doivent avoir connaissance de ces réglementations. Cette connaissance leur permet d’améliorer leur fonctionnement mais aussi de réduire les risques de non-respect de cette réglementation.
Il s’agit donc d’un enjeu de productivité, de réduction des impacts environnementaux et d’une meilleure maîtrise des risques.
Dans un second temps, le partage de ces réglementations permettra de mettre en évidence des besoins de simplification et d’harmonisation.
Le projet B.A.C. IDF a pour objectif de construire une plateforme numérique permettant de regrouper et d’agréger ces réglementations. Mais pour construire cet outil, conçu comme un « commun », nous avons besoin d’une participation active des communes.